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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 20:08
Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et me suive.
Luc 9. 23

Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple.
Luc 14. 27


On entend des personnes qui sont dans l'épreuve parler de leur calvaire ou de la croix qu'elles ont à porter. Et on estime que, par un juste retour des choses, ceux qui acceptent leur souffrance avec résignation méritent ainsi leur place au ciel, et auront droit au bonheur dans l'autre monde.

Voilà une erreur fatale ! Ce ne sont pas nos souffrances qui nous donnent droit à la vie éternelle ; ce sont celles de Jésus. Lui seul est monté au Calvaire, pleinement conscient de ce qui l'attendait comme victime pour expier nos péchés.

Que signifie alors l'expression : “prendre – ou porter – sa croix” ? Le Seigneur n'adresse cette invitation qu'à ceux qui désirent le suivre : le jeune homme riche, ses disciples. C'était accepter de tout perdre, même sa vie, pour suivre et servir Jésus. Notons ensuite que la croix n'est pas seulement un symbole de souffrance, mais avant tout de mort.
Le condamné qui, selon la terrible coutume, portait sa croix jusqu'au lieu de l'exécution, proclamait publiquement que, pour le monde, il n'existait déjà plus. Moralement, c'est la situation de celui qui a cru au Seigneur Jésus. Identifié avec Christ dans sa mort et dans sa vie, vivant d'une vie nouvelle, il est en même temps, et de ce fait, mort au péché, mort au monde (Romains 6. 11 ; Galates 6. 14).
Le monde, le mal, la volonté naturelle, n'ont plus de droits sur lui. Loin d'être un douloureux fardeau dont on se passerait bien, cette croix libératrice est l'instrument de la victoire, l'arme distinctive et la glorieuse bannière du soldat de Jésus Christ.




Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.
1 Pierre 4.12

Lorsque Rome fit face aux Goths, lors de la bataille d’Andrinople en 378 de notre ère, elle avait déjà dominé le monde occidental depuis des siècles. Aussi, les Romains pensaient-ils posséder les meilleures armes, les meilleures troupes et les meilleures ressources, et ils ne pouvaient pas imaginer qu'on pût leur résister.

Cependant, les Goths avaient des armes et des stratégies pour lesquelles Rome n’était pas préparée. La cavalerie cuirassée, par exemple. Les Romains, trop confiants, furent attirés dans un piège. Bevin Alexander décrit comment, à un moment critique de la bataille, "la cavalerie goth fondit sur la cavalerie romaine sur la gauche « telle la foudre »." L’armée romaine fut écrasée, marquant ainsi un tournant majeur de l’histoire.

Beaucoup de chrétiens sont surpris par les batailles auxquelles ils font face. N’ayant confiance qu’en eux-mêmes, en leurs compétences et en leurs ressources, ils ne reconnaissent pas qu’ils sont vulnérables. Comme Pierre l’a écrit, ils ne sont prêts ni pour "la fournaise" qu’ils peuvent connaître, ni pour les épreuves qu’ils peuvent traverser. Et lorsque ces difficultés surgissent, ils en concluent qu’il se passe "une chose étrange".

Dieu veut que vous compreniez que vous êtes dans une guerre spirituelle. Vous devez être prêt, à n’importe quel moment, à être attaqué par surprise. Votre ennemi peut vous attaquer en tout point de votre vie. Il peut s’attaquer à vos finances, à votre santé, à votre mariage, à votre famille, à votre travail, à votre église, à vos pensées et à vos émotions.

Si vous ne faites pas attention, vous pouvez être surpris et vaincu. C’est pourquoi il faut que vous restiez sur vos gardes et préparé. Vous devez vous équiper des armes spirituelles puissantes de Dieu. Vous devez avoir une vie de prière solide, et un esprit rempli de sa Parole. Aujourd’hui, préparez-vous aux attaques surprises de l’ennemi.
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